En bref : laxisme judiciaire, pseudo-diplôme, seuil de pauvreté…

Un exemple de laxisme judiciaire

Reconnus coupables d’avoir violemment agressé Hakim Bouaksa, 34 ans, conseiller municipal EELV de La Seyne-sur-Mer, en marge d’un banquet de Reconquête, deux militants zemmouristes ont été condamnés (si l’on peut dire) à 5 000 euros d’amende avec sursis. La victime, admise à l’hôpital pour de multiples blessures – bras cassé, entorse cervicale, traumatisme crânien, entaille à la lèvre, contusions –, s’était vu établir une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours.

Un pseudo-diplôme pour étudiants défavorisés

Le Financial Times du 5 décembre nous apprend que Binance, une société très controversée mais en cour à l’Élysée, a été autorisée à dispenser une « formation » à la cryptomonnaie d’une demi-journée auprès de 10 000 étudiants en reconversion subventionnée dans des zones défavorisées. Pour récupérer leur « diplôme » sous forme de NFT, ils devaient ouvrir un compte sur la plateforme de cryptomonnaie. Tout est bon en Macronie pour que des jeunes « aient envie de devenir milliardaires ».

Où les jeunes participants au SNU souhaitent-ils faire leur phase d’engagement ?

20,6 %

C’est la part des moins de 18 ans vivant en 2021 en dessous du seuil de pauvreté – 60 % du revenu médian –, selon la dernière enquête « Revenus fiscaux et sociaux » de l’Insee, contre 14,5 % dans l’ensemble de la population.

Un député fainéant antijeune

« Le problème aujourd’hui, c’est qu’on a fait monter n’importe qui. Le jeune Louis Boyard [LFI], c’est quoi ces gens ? Il arrive en tennis et en t-shirt à l’Assemblée ! » a éructé le député absentéiste Renaissance Patrick Vignal au micro d’Europe 1.