Trente-cinq points de suture après un coup de hachette dans une soirée policière
Lors d’une soirée très arrosée organisée par une compagnie d’intervention parisienne, un policier a été évacué en urgence absolue suite à un coup de hachette porté à l’abdomen par un de ses collègues.
C’est une soirée qui fait tache au sein de la préfecture de police de Paris. Mardi 5 décembre, un pot de départ a eu lieu dans la caserne d’une des compagnies d’intervention de la capitale : un des policiers quitte en effet sa compagnie pour rejoindre la CRS 8. Créée en juillet 2021 par Gérald Darmanin, cette CRS se distingue des autres, présentée comme l’élite spécialisée dans le maintien de l’ordre et dans la lutte contre les violences urbaines.
La soirée va durer toute la nuit alors que l’alcool fort coule à flot. Vers 6 heures du matin, l’état-major de la DOPC (Direction de l’ordre public et de la circulation), est informé que l’agent en question est très gravement blessé. Mais que s’est-il passé ? L’histoire prend alors une tournure inédite. En effet, le policer s’est vu offrir deux hachettes par ses collègues. Il les collectionne. Alcoolisés, les policiers déclarent alors avoir décidé de simuler un face-à-face. Une théâtralisation qui va vite devenir réelle quand un coup de hachette vient trancher l’abdomen du futur CRS.
Les nombreuses bouteilles d’alcool fort ont été discrètement sorties hors de la caserne, dans la rue.
La blessure ne sera pas qu’une simple éraflure. Une plaie d’une dizaine de centimètres parcourt le ventre du policier. Il faudra alors une intervention du Samu pour transporter l’homme en urgence absolue à l’hôpital. Résultat : 35 points de suture après une intervention chirurgicale. Des gradés se rendent alors rapidement sur place et ce qu’ils constatent n’est pas glorieux. Du mobilier et un véhicule ont aussi été dégradés. Ils remarquent également que les taches de sang ont été nettoyées à la hâte avant leur arrivée. Les nombreuses bouteilles d’alcool fort, elles, ont été discrètement sorties hors de la caserne, dans la rue. En réponse, l’IGPN a été sollicitée pour une réponse qui « mérite une sévérité administrative absolue ».
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