Contre le libre-échange agricole, la sécurité sociale alimentaire
TRIBUNE. Didier Harpagès, professeur de sciences économiques et sociales, revient sur la crise agricole actuelle. Il dénonce les échanges commerciaux mondialisés et en appelle à un système favorisant la relocalisation de la production alimentaire.
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Sur l’A15 avec les agriculteurs, entre détermination et connivence Converger sans la FNSEA, mission impossible ? Crise agricole : l’extrême droite sort les bottes, la gauche les rames « Nous ne pouvons plus vivre de notre travail »La crise agricole, qui surgit actuellement sur la scène politique et médiatique, réveille la problématique récurrente de la faiblesse des revenus d’un certain nombre d’agriculteurs. Près de 20 %, des ménages agricoles vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. L’extrême hétérogénéité du monde agricole, ancrée dans le paysage rural français depuis les années 1960, s’affiche avec obscénité dès que l’on s’efforce d’analyser la question agricole.
Rien de comparable en effet entre les revenus du Président du « Syndicat », la FNSEA, à la tête de plus de 700 hectares, mais aussi de multiples sociétés et holdings et le petit agriculteur exploitant, souvent surendetté qui ne jouira de conditions de vie acceptables que devenu retraité. Celui-ci procédera alors à la vente de son exploitation dont la valeur, croissante au fil du temps de labeur, découragera les acquéreurs les plus modestes. Elle sera en revanche, à la portée d’un « plus gros ». Une manière e favoriser la concentration du capital financier et foncier agricole, d’accentuer les inégalités parmi les agriculteurs et de pérenniser un modèle agro-industriel inscrit logiquement dans une mondialisation mortifère.
Pourtant la régularisation des échanges internationaux, leur ralentissement, la relocalisation de la production de denrées, la recherche d’une alimentation saine, le travail sécurisé de la terre débarrassé de la chimie, devraient dessiner un nouvel horizon pour les producteurs et les mangeurs, afin, eu égard à l’indispensable préservation des équilibres naturels, de garantir à la fois un revenu digne aux paysans et, pour toutes et tous, le droit à l’alimentation, cette promesse de l’accès à une nourriture de quantité suffisante et dont la qualité sanitaire est garantie.
La faute à Ricardo
Alors qu’un climat de forte imprégnation protectionniste régnait au sein de l’imaginaire collectif durant le XIXe siècle, l’économiste britannique David Ricardo vint au secours des grands propriétaires fonciers, avides et cupides, soucieux de ne pas procéder à des hausses de salaires. Il était souhaitable, à leurs yeux, en levant les barrières douanières, de stimuler l’offre de grains afin d’en faire baisser le prix et de ne pas majorer le coût du travail, le pain étant à la base de l’alimentation de l’époque.
Ricardo publia en 1817 un ouvrage qui fera date, Des principes de l’économie politique et de l’impôt dans lequel il fit, notamment, la démonstration que l’ouverture des frontières était indispensable car propice, selon lui, à l’avènement d’une harmonie généralisée. Les bases du libre-échange, jugé vertueux, étaient définitivement jetées grâce à la loi des avantages comparatifs : « Dans un système de parfaite liberté du commerce, chaque pays consacre naturellement son capital et son travail aux emplois qui lui sont le plus avantageux. La recherche de son avantage propre s’accorde admirablement avec le bien universel. […] En augmentant la masse totale des productions [cette recherche] répand partout le bien-être et réunit par le lien de l’intérêt et du commerce réciproque, les nations du monde civilisé en une société universelle. » (1)
Des principes de l’économie et de l’impôt, Flammarion, Collection GF, 1992.
Cette loi, gravée dans le marbre de la théorie libérale, peut s’énoncer beaucoup plus simplement sans pour autant perdre de sa substance. Pascal Lamy, président du Forum de Paris pour la paix et ex-directeur de l’Organisation mondiale du commerce entre 2005 et 2013, s’y est employé : « Il y a des choses qu’on fait mieux que les autres et on a intérêt à leur vendre et il y a des choses que les autres font mieux que nous et on a intérêt à leur acheter. » (2)
France Culture, le 16 mars 2022.
Division internationale du travail, mondialisation, intensification des échanges commerciaux, extension des marchés, multiplication des marchandises, hyperspécialisation des productions nationales, émissions grandissantes de gaz à effet de serre, interdépendance des économies, tout cela au nom, d’une part, du rejet obsessionnel de la protection, qu’elle soit économique, sociale, culturelle ou environnementale, et d’autre part d’une « opulence générale qui se répand dans les dernières classes du peuple » ainsi que l’écrivait, quelques décennies plus tôt, Adam Smith avec une autorité non démentie par l’ensemble des économistes libéraux (3).
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, 1776.
La loi des avantages comparatifs demeure la référence des libre-échangistes et l’interdépendance une réalité à laquelle n’échappent plus les pays dominés, conviés à s’insérer au cœur de la mondialisation. Une interdépendance, prétendument émancipatrice qui, à l’épreuve des faits, dévoile son vrai visage, celui de la fragilisation de l’ensemble des économies, accompagnée d’une rupture des liens sociaux.
Le 24 février 2022, l’invasion du territoire ukrainien par les troupes russes allait provoquer une nouvelle guerre « aux portes de l’Europe » et subséquemment une augmentation spectaculaire du prix des hydrocarbures russes et des céréales ukrainiennes dont les exportations vers le reste du monde étaient momentanément bloquées (avant de bénéficier des « corridors de solidarité » voulus par la Commission européenne). Une poussée inflationniste, doublée d’une crise alimentaire, voyait le jour. Et pourtant, lors de l’éclatement du bloc soviétique au début des années 1990 – lequel perdit simultanément la guerre froide – le camp occidental s’enorgueillissait de pouvoir prédire une unipolarisation glorieuse du monde grâce à laquelle le pouvoir autocratique russe disparaîtrait étant donné la toute-puissance « naturelle » des forces du marché.
Cuisante désillusion ! C’est à une guerre mondialisée, une guerre de la mondialisation à laquelle nous assistons aujourd’hui, qui révèle l’absence cruelle d’autonomie des différentes économies. 12 % du blé exporté dans le monde provient d’Ukraine de même 20 % du maïs, 20 % du colza et 50 % du tournesol. Avec l’envolée du prix des hydrocarbures, c’est aussi celui des engrais de synthèse destinés à une agriculture productiviste et polluante qui flambe. Engrais de synthèse qui exigent une quantité non négligeable de gaz pour leur fabrication et contribuent mécaniquement à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.
En vérité, la guerre de Poutine a mis en lumière un ensemble de dépendances au système agro-industriel mondialisé : dépendance à l’alimentation animale importée, dépendance aux marchés financiers, dépendance aux multinationales semencières qui viennent s’ajouter à la dépendance au libre-échange (4). Aujourd’hui, l’ouverture « solidaire » des routes commerciales ukrainiennes en direction, principalement, de l’Europe orientale fragilise bon nombre de ses agriculteurs dont les charges explosent.
Lire : Campagnes solidaires, le journal de la confédération paysanne n°382, avril 2022.
Le diktat de l’économie et de son discours, l’impérieuse nécessité d’échanger au nom du principe des avantages comparatifs érigé en dogme mènent à la tragédie du désordre mondialisé. Le libre-échange ne génère pas d’échanges libres !
La souveraineté alimentaire
Les dégâts causés depuis les années 1950 sur la santé des mangeurs et des agriculteurs par l’agriculture industrialisée doivent nous inciter à être vigilants et résistants en matière de production alimentaire. Manger est devenu un acte politique et il n’est plus concevable de tout attendre, en l’occurrence, d’une politique de l’offre, financée à l’aide d’un puissant système bancaire, définie par une science agronomique institutionnalisée, enseignée dans les écoles supérieures nationalisées lesquelles sont assujetties à l’industrie chimique hautement lucrative.
En vérité, l’immense majorité des mangeurs souhaitent disposer d’une assiette composée d’aliments locaux, sains, non transformés, peu chargés en sel et en matières grasses et bien évidemment débarrassés des pesticides et des biocides. Les maladies alimentaires, trop répandues dans les milieux populaires, doivent être sévèrement combattues et le droit à l’alimentation de qualité mériterait, lui aussi, d’être inscrit dans la Constitution.
Une paysannerie combative, éloignée des syndicats agricoles majoritaires comme la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs ou la Coordination rurale, s’attache précisément aujourd’hui à faire revivre une agriculture vertueuse, écologique restituant aux sols leur fertilité naturelle. Trop souvent méprisée et victime de propos dépréciatifs, disposant de revenus modestes malgré les lourdes journées de travail, elle est cependant porteuse d’espoirs et de valeurs citoyennes.
Sans nul doute, la restauration d’une authentique démocratie alimentaire (5) – réclamée par les organisations écologistes et les paysans regroupés au sein de la Confédération paysanne – exigera la mise en œuvre de la sécurité sociale de l’alimentation, objet de recherche inédite réalisée, depuis plusieurs années, par des sociologues, tel Bernard Friot, des agronomes et des militants de la cause paysanne. À la manière d’Ambroise Croizat, ministre communiste du travail entre 1945 et 1947, qui mit en place le régime général de la sécurité sociale, il s’agira de confier la gestion de la sécurité sociale de l’alimentation aux intéressés eux-mêmes (6).
Lire La France qui a faim. Le don à l’épreuve des violences alimentaires, Bénédicte Bonzi, Le Seuil, 2023.
Aussi, chacun pourra disposer mensuellement, sur une carte vitale de l’alimentation, d’une somme de 150 €, par exemple, lui permettant d’accéder, auprès de professionnels conventionnés, à une alimentation locale, biologique. Ce dispositif, financé par le mécanisme de la cotisation sociale (salariale et patronale), permettra de faciliter l’accès au foncier pour les paysans-producteurs, lesquels travailleront la terre respectueusement et offriront, en échange d’une rémunération digne et garantie, une alimentation saine à tous les mangeurs, quelle que soit leur position sociale.
’Le plan français de sécurité sociale, en effet, à la différence de la plupart des plans étrangers, est inspiré du souci de confier à la masse des travailleurs, à la masse des intéressés la gestion de leur propre institution, de manière que la sécurité sociale soit le fait non d’une tutelle paternaliste ou étatiste, mais de l’effort conscient des bénéficiaires eux-mêmes. (…)’’ Discours d’Ambroise Croizat le 8 août 1946.
Progressivement, les acteurs surpuissants de l’agro-industrie et de la grande distribution seront éliminés (7). L’inquiétude changera de camp ! Des collectifs, présents partout en France, réfléchissent à cette alternative. La sécurité sociale de l’alimentation ne peut que favoriser la relocalisation de la production alimentaire, laquelle associée à une relocalisation de l’action politique, doit nous autoriser à cheminer sur la voie de la souveraineté alimentaire, notion trop souvent confondue avec la sécurité alimentaire.
Bernard Friot : « Pour une sécurité sociale de l’alimentation » sur le site Là-bas si j’y suis ; accéder au site de l’ISF ici.
Elle fut définie en 1996, lors du contre-sommet de la FAO à Rome, par Via Campesina, mouvement paysan international, qui proclama « le droit des peuples à une alimentation saine, dans le respect des cultures produites à l’aide de méthodes durables et respectueuses de l’environnement, ainsi que leur droit à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles » (8).
La riposte des paysans, Sylvia Pérez-Vitoria ; Actes sud 2010, p 230.
Être souverain, afficher son autonomie, revivifier les traditions culturelles, se détourner de l’emprise du commerce mondial, voilà un programme audacieux et ambitieux qui conviendra parfaitement à tous les peuples – soumis à la loi des avantages comparatifs – et tout particulièrement à ceux du Sud qui récupèreront l’usage de leurs ressources naturelles, réveilleront les cultures vivrières scandaleusement concurrencées par les monocultures d’exportation destinées aux pays du Nord lesquels ne manquent pas de recréer de la sorte des relations néocoloniales.
Que l’on songe à la déforestation du territoire brésilien causée par la culture du soja destiné à l’élevage occidental ! Une souveraineté alimentaire est donc hautement préférable à la dépendance générée par des échanges commerciaux mondialisés et dont le conflit russo-ukrainien a montré toute la perversité.
Du reste, ce n’est pas cette guerre qui a provoqué la crise alimentaire, dont souffrent encore certaines populations, car celle-ci était présente, à la surface de la planète, bien avant que Poutine ait décidé d’envoyer son armée en Ukraine.
La faim dans le monde, qui n’est pas récente, est étroitement liée d’une part au dérèglement climatique ayant provoqué, dans plusieurs pays, sécheresses, inondations, mais aussi à l’hyperspécialisation ricardienne de la production agricole générant un appauvrissement des sols. Ce modèle alimentaire, promu par l’Organisation mondiale du commerce, accorde la priorité aux échanges au mépris du droit des populations à définir elles-mêmes ce qu’elles désirent manger.
Le libre-échange, dont les dirigeants politiques ne veulent pas sortir – l’ahurissant accord passé entre l’Union Européenne et la Nouvelle Zélande en est une autre preuve et la signature d’un traité du même ordre avec le Mercosur serait une nouvelle provocation – exige une concurrence de plus en plus folle et un productivisme dévastateur précarisant, notamment dans le secteur agricole, la main d’œuvre la moins qualifiée sur un marché du travail mondialisé et exerçant une ponction irréparable sur les ressources de la planète. Produire moins, produire mieux, produire localement ! Tel est le slogan qu’il conviendrait de diffuser massivement aujourd’hui, slogan auquel souscrivent les membres de La Confédération paysanne.
Apparaît de manière récurrente, au sein du débat public, la controverse relative au protectionnisme, terme problématique, non dénué d’ambiguïté, jugé tabou dans un univers dominé par le discours hégémonique du libre-échange – que nos extravagants ministres de l’économie et de l’agriculture reprennent en cœur aujourd’hui – mais revendiqué chaudement par les courants nationalistes dont l’opportunisme politique est un de leurs signes identitaires les plus visibles.
Deux exemples pour illustrer cette complexité. On peut ne pas être insensible à la démarche de la Confédération paysanne qui réclame l’instauration de prix minimums sur le marché français des fruits et légumes importés afin de soutenir d’une part un secteur fragilisé par le dumping social et de garantir d’autre part les revenus des producteurs et de tous les salariés agricoles européens.
A contrario, il n’est pas inutile de dénoncer les subventions octroyées aux agriculteurs européens, lesquelles provoquent une concurrence déloyale à l’encontre des petits producteurs et éleveurs africains notamment. Souvenons-nous de la campagne de protestation du début des années 2000 : « Exportations de poulets : l’Europe plume l’Afrique ».
En vérité, le libre-échange, conçu sur la base de la théorie ricardienne, est déjà une forme déguisée de protectionnisme puisque l’avantage technique, économique, climatique, salarial confère au pays qui en dispose une singularité, une particularité voire un monopole protecteur, une authentique protection lui permettant de déployer avec ardeur son appareil productif.
Si des mesures protectionnistes doivent être prises, elles seront détachées des impératifs de croissance. Le « protéger pour croître » n’a rien à envier au « libéraliser pour croître », car le trop plein d’économie, déversé sur une planète en souffrance, a déjà asservi les hommes plus qu’il ne les a servis. Le nécessaire débat citoyen autour du protectionnisme introduira l’idée d’une coopération internationale.
À titre d’exemple, la définition multilatérale de normes sociales et environnementales imposées sur toutes les importations est souhaitable. De même, une taxe kilométrique indexée sur les distances parcourues et non sur le seul franchissement des frontières pourrait faire naître des territoires superposés et reliés plutôt que juxtaposés et étrangers. Des projets transfrontaliers pourraient ainsi être envisagés (9).
Lire aussi Pas d’emplois sur une planète morte du collectif « Plus jamais ça ».
La question des frontières
Certes, la pression écologique commandera les relocalisations, mais celles-ci ne pourront être pensées indépendamment du contexte géopolitique international. La définition de la frontière devra nécessairement évoluer. Il est improbable, voire impossible aujourd’hui, que les États-Nations se replient hermétiquement derrière des frontières nationales infranchissables. Les réfugiés climatiques, attirés par les régions du monde encore épargnées par les catastrophes, rejoindront massivement les réfugiés politiques. Pour les uns et les autres, c’est le cri de colère « No Border » qu’il faudra clamer.
La mobilité géographique des populations attachées aux singularités culturelles, aux respects des traditions, aux échanges d’idées, aux pratiques linguistiques (songeons au dispositif Erasmus !), à la rencontre, à la mise en commun de savoirs, de savoir-faire ne pourrait en rien être contrariée. « La mixité des humains ne s’obtiendra pas en jetant au panier les cartes d’identité, mais en procurant à chacun un passeport » écrivait Régis Debray (10).
Éloge des frontières, Gallimard 2012, p 90.
N’en déplaise aux esprits chagrins recroquevillés obsessionnellement sur leur intolérance, leur méfiance, leur mépris de la différence, leur rejet de l’altérité, les relocalisations s’accompliront dans le cadre d’un internationalisme écologique, féministe, sanitaire, antimilitariste et anticapitaliste. Les virus, comme les pollutions, les images, les imaginaires, les idées traversent allègrement les frontières et imposent désormais une autre perception du monde, plus conviviale, plus solidaire. Être citoyen, c’est aussi et surtout être citoyen du monde (11).
Lire le hors-série n°75 de Politis, juillet-août 2022 et précisément les interviews de Bertrand Badie et Etienne Balibar.
La crise profonde que connaît actuellement le monde agricole, certes hétérogène, ne peut pas faire l’objet d’une opposition, instrumentalisée par le chef du gouvernement aux ordres de « son » président, entre les agriculteurs et les écologistes, même si ces derniers ne peuvent s’accommoder du modèle agro-industriel, utilisateur vorace d’hydrocarbures et qui, à terme, n’est pas viable. Ce conflit social, expression d’une profonde frustration, souligne l’incohérence et la dangerosité de pratiques productivistes capitalistes, destructrices d’emplois agricoles et susceptibles, dans un avenir proche, de provoquer des pénuries alimentaires en raison de la crise énergétique avérée et de la perte de fertilité des sols.
Toutes les organisations écologistes ou environnementales ne peuvent qu’encourager, à l’appui de l’estimation réalisée par la Confédération paysanne, la création de près d’un million d’emplois de paysans dans nos campagnes. Des paysans, attachés aux terroirs, aux territoires, aux pays et tournant le dos à l’agrobusiness. Contrairement à ce qu’annonçait récemment le Rassemblement national, par la voix de Jordan Bardella, ce n’est pas l’écologie qui est punitive, mais bien l’économie ultralibérale mondialisée, soutien aveugle d’un productivisme barbare, un modèle auquel d’ailleurs ce parti ne souhaite pas renoncer !
Des contributions pour alimenter le débat, au sein de la gauche ou plus largement, et pour donner de l’écho à des mobilisations. Ces textes ne reflètent pas nécessairement la position de la rédaction.
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