Sans papiers : au bout de la grève, les régularisations

Enfin ! Plus de quatre mois après le début d’une grève massive en Île-de-France avec 33 piquets de grève, la CGT a obtenu de Gérald Darmanin l’ouverture d’un processus de régularisation de l’ensemble des travailleurs et travailleuses sans papiers mobilisé·es. Soit précisément 502 personnes qui travaillent, notamment, dans l’intérim.
Mêmes victoires pour les 60 saisonniers agricoles de la Marne pris dans un réseau de traite d’êtres humains, ou pour les 51 grévistes du Nord travaillant à Emmaüs. Un véritable conquis social arraché après des mois de mobilisation. Cette régularisation leur ouvre les droits inhérents à tous les salarié·es, pour qu’ils ne soient plus traité·es « comme des animaux », pour reprendre les termes de Moussa, sans-papiers gréviste, dans Politis.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
Faire Un DonPour aller plus loin…

Le conseil de la semaine : « Le Pacte du désert. Dans les pas de l’aventurière et archéologue Gertrude Bell »

En bref : la loi agricole partiellement censurée ; Bolloré attaqué en justice ; ArcelorMittal mis en examen

30 mars : « D’ici et de là-bas », journée sur les liens entre la France et l’Afrique
