Diabolisation des militants écologistes (suite)
Le 8 avril, 17 personnes qui avaient participé à des actions écologistes contre le monde du béton ont été placées en garde à vue par la sous-direction antiterroriste. En décembre dernier, lors d’actions contre l’artificialisation des terres, elles avaient brièvement occupé le site de Holcim (anciennement Lafarge), à Val-de-Reuil (Eure). Il leur est notamment reproché la « séquestration » d’un agent de sécurité, ce que démentent les organisateurs de l’action. Ces derniers fustigent « l’usage des moyens de l’antiterrorisme pour diaboliser spécifiquement les mobilisations qui menacent les intérêts des lobbys industriels ».
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