En bref : relaxe pour huit activistes antinucléaire, la France condamnée pour assignation à domicile…
EPR de Flamanville : relaxe pour les huit activistes
EDF réclamait 1 million d’euros d’amende à Greenpeace pour le blocage de l’accès au chantier de l’EPR à Flamanville (Manche) en mars 2022. Le tribunal ne lui a accordé que 61 300 euros, pour préjudice moral principalement. Mais, surtout – une première en correctionnelle –, les huit activistes impliqués ont tous été relaxés pour liberté d’expression et de réunion. L’EPR est un fiasco industriel majeur : dix-sept ans de travaux, au lieu des cinq annoncés, 20 milliards d’euros de coût (frais financiers inclus), soit six fois plus que prévu.
Assignation à domicile : la France condamnée
Fin 2015, plusieurs militants écologistes avaient été assignés à résidence, soupçonnés de vouloir agir contre la COP 21, alors que l’état d’urgence avait été instauré à la suite des attentats du 13 Novembre. Abusif, selon la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a condamné la France à dédommager de 11 500 euros Joël Domenjoud, vu par les autorités comme l’un des « principaux leaders de la mouvance contestataire radicale ». Pour la CEDH, des convictions politiques qui ne suffisaient pas, en l’espèce, à matérialiser un risque d’action violente.
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