Dissolution : la loi sur la fin de vie attendra

Politis  • 12 juin 2024
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Dissolution : la loi sur la fin de vie attendra
L'unité des soins palliatifs de Bourges, en février 2024.
© Hugo Boursier

La dissolution de l’Assemblée nationale, en mettant fin au mandat des députés, met aussi un point final à tous les travaux parlementaires en cours. Cette décision a donc « pour effet d’arrêter de manière immédiate et définitive l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, qui entamait aujourd’hui sa troisième semaine, avec un vote solennel fixé au 18 juin », déplore le président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, car « tout est à recommencer » alors même que cette loi était attendue depuis longtemps.

Sur le même sujet : Fin de vie : l’intérêt général de la dignité

Finies également, et c’est une bonne nouvelle, les discussions sur la proposition de loi de réforme de l’audiovisuel public ou le projet de loi Kasbarian 2. Les commissions d’enquête en cours – violences dans le cinéma, souveraineté alimentaire, nucléaire, etc. –, les missions d’information et missions flash sont également forcloses et ne rendront pas de rapport. Un simple décret peut en revanche réformer l’assurance-chômage. Gabriel Attal l’avait annoncé pour le 1er juillet. Osera-t-il cette ultime provocation ?

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