En bref : VSS à Polytechnique ; une barbouzerie 2.0 ; acharnement contre l’UJFP…

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C’est le nombre de cas de viol ou tentatives de viol et 118 agressions sexuelles qui ont été signalés, cette année, à l’École polytechnique, fréquentée par 2 929 élèves et étudiants. Des chiffres en hausse par rapport à l’année scolaire 2022-2023.

Une barbouzerie 2.0

Un site anonyme, sans aucune mention légale, apparu dimanche, appelle à bloquer « tous les candidats porteurs d’idées nauséabondes ». En l’occurrence 37 RN et 20 LFI dont Nicolas Cadène, qui n’a pas été investi par ce mouvement (ce site de délation multiplie les fake news) et a décidé de porter plainte. Ancien rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité, il était la bête noire du Printemps républicain et des pilleurs du Fonds Marianne. Ce sont d’ailleurs Caroline Fourest, Anne Sinclair ou Bernard-Henri Lévy qui ont fait la promotion sur les réseaux sociaux de ce site qui fait le lit de l’extrême droite en mettant sur le même plan des candidats progressistes et des candidats RN menaçant l’égalité des droits.

Acharnement contre l’UJFP

Daniel Lévyne, directeur de publication du site de l’Union juive française pour la paix (UJFP), a été convoqué par la police à deux reprises pour « apologie du terrorisme », les 7 et 21 juin. C’est la première fois qu’une association juive qui œuvre pour une paix juste et pour l’égalité des droits en Israël-Palestine est visée.

La SDJ de France 3 bâillonnée

Alexandre Kara, directeur de l’information de France 3, a vu rouge quand il a découvert que la Société des journalistes (SDJ) de sa chaîne était signataire, avec quelque 90 autres médias, dont Politis, d’un manifeste de défense de la liberté de la presse face à l’extrême droite. Cinq membres de cette SDJ ont illico été sanctionnés et interdits de couvrir les législatives. En revanche, Nathalie Saint-Cricq pourra continuer à faire campagne contre le Nouveau Front populaire.