Nouvelle-Calédonie : le choix de la répression

Politis  • 24 septembre 2024
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Nouvelle-Calédonie : le choix de la répression
© SEBASTIEN BOZON / AFP

En Nouvelle-Calédonie, où le fief indépendantiste de Saint-Louis sur la seule route (coupée) qui conduit vers le sud de la Grande Terre est cerné en permanence par 150 gendarmes, le haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, n’a « qu’un conseil à donner à tous ceux qui [y] sèment le trouble, c’est de se rendre. C’est la seule issue qui leur sauvera la vie » (Le Monde, 22 septembre).

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Se rendre ou mourir, donc. Beau résumé de la situation qui prévaut toujours sur l’île depuis les émeutes de mai. Selon Mathias Chauchat, un professeur de droit public à l’université de Nouvelle-Calédonie, 35 escadrons de gendarmerie sur les 116 que compte aujourd’hui la gendarmerie nationale y seraient toujours déployés. Et 130 GIGN. Pour un pays de 270 000 habitants, voilà qui est aussi démesuré que non durable.

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