Et si vous deveniez sociétaire de la coopérative Politis ?

La transformation de notre journal en coopérative doit permettre à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs, à tous nos soutiens, d’entrer au capital de Politis pour consolider son indépendance et son modèle économique. Rejoignez-nous !

Agnès Rousseaux  • 18 septembre 2024
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Et si vous deveniez sociétaire de la coopérative Politis ?

Depuis septembre 2024, notre journal est devenu une coopérative. Un choix longuement mûri, qui répond à deux besoins urgents : recapitaliser l’entreprise, en permettant à toutes nos lectrices et tous nos lecteurs, à tous nos soutiens, d’entrer au capital de Politis pour consolider son indépendance et son modèle économique ; et transformer notre gouvernance, pour la rendre plus simple et plus ouverte à celles et ceux qui veulent y prendre part. Chaque lectrice, chaque lecteur peut désormais devenir sociétaire du journal, comme les 1 700 premiers sociétaires. Et participer à ce nouveau chapitre de l’histoire de Politis ! Pour devenir sociétaire, vous pouvez cliquer sur la bannière ci-dessous :

Une manière aussi de mettre en pratique les valeurs de l’économie sociale et solidaire que nous défendons, et la gestion collective et démocratique de notre outil de travail et de production (d’information). La coopérative, dans la forme Scic (société coopérative d’intérêt collectif) que nous avons choisie, nous permet d’associer quatre types de sociétaires, réunis dans quatre collèges – les salariés, les lectrices et les lecteurs, les partenaires et les financeurs – réunis autour d’un projet commun, porteur d’utilité sociale, et dans lequel chacun de ces acteurs a un rôle à jouer. Pour devenir sociétaire, il suffit d’acheter une ou plusieurs parts sociales à 50 euros (défiscalisables à 50 %).

Carole Rouaud, responsable du développement de Politis, répond aux questions d’Un bout des médias et vous explique en quelques minutes l’intérêt de la coopérative pour un média comme le nôtre.

Ci-dessous, Cyril Dion, Lexie, Médine et Victoire Tuaillon soulignent l’importance de la presse indépendante à l’heure de la concentration des médias, ainsi que son rôle dans l’économie sociale et solidaire (ESS).


Comment fonctionne la SCIC Politis ?

Les statuts, consultables sur notre site internet, définissent la gouvernance de l’entreprise. Le statut de coopérative permet de réunir au sein de son sociétariat des acteurs différents. Chaque collège est représenté au conseil d’administration de la coopérative, pour permettre de maintenir l’équilibre entre les groupes d’associés et de garantir de la gestion démocratique au sein de la société coopérative. Les membres des collèges peuvent se réunir aussi souvent qu’ils le souhaitent pour échanger sur des questions propres à leur collège.

Vous détestez les actionnaires ? Devenez sociétaire !

Toute personne, physique ou morale, qui se reconnaît dans le projet éditorial de Politis peut souscrire au capital du média en acquérant au moins une part sociale et participer à la vie du journal. En devenant sociétaire, vous devenez copropriétaire de Politis. C’est un engagement, et une responsabilité partagée. Vous pourrez, si vous le souhaitez, participer aux grandes décisions et orientations du titre, lors des assemblées générales, mais aussi par tous les outils participatifs qui seront mis en place par la rédaction du journal. Dans ces discussions, qu’importe le montant des parts sociales de chacune et chacun : une personne = une voix.

Il est possible de souscrire par courrier avec un formulaire imprimable. Ou en ligne sur l’interface Coophub Politis, en scannant ce QR code :

Qu’est-ce qu’une part sociale ?

C’est un titre de propriété. Politis est une SCIC à capital variable : l’achat et le remboursement de parts ne sont pas soumis aux lois du marché. Contrairement aux actions des sociétés par actions classiques, le montant des parts sociales reste fixé à sa valeur initiale. La part sociale de Politis est fixée à 50 €. Vous pouvez prendre autant de parts que vous le souhaitez, quand vous le souhaitez. Les personnes physiques autant que les personnes morales peuvent acquérir des parts sociales.

Pourquoi devenir sociétaire ?

  • Investir dans un système économique qui place l’humain, et non le capital, au cœur de son fonctionnement.
  • Assurer la pérennité d’un média totalement indépendant. Notre objectif est de privilégier l’intérêt collectif, de se protéger de tout projet spéculatif et donc de renforcer l’indépendance de l’information. Prendre une part dans la coopérative signifie s’engager à soutenir le projet éditorial de Politis.
  • Défendre une gestion égalitaire : pour toutes les grandes décisions, lors des AG, chaque coopérateur possède une voix lors des sessions de vote.

Les questions structurelles ne manqueront pas dans les prochains mois et années : la périodicité hebdomadaire est-elle toujours adaptée ? Comment renforcer le numérique et les formats vidéo ? Comment convaincre davantage les jeunes, moins enclins à lire la presse ? Comment décupler notre impact et quelle place pour Politis dans le paysage médiatique ?

Sur le même sujet : Le pluralisme des médias, cible de l’extrême droite

Ces questions touchent à la survie et au développement du journal, dans un secteur médiatique qui oblige à évoluer en permanence et à s’adapter aux nouveaux usages. Depuis trente-six ans, Politis peine à trouver un équilibre financier. Les choix faits ces dernières années permettent d’aborder plus sereinement l’avenir, grâce à une forte augmentation de nos recettes (+17 % d’abonnés en trois ans, augmentation des dons) et à une réduction des charges (déménagement dans des locaux moins coûteux, baisse du coût du papier, etc.).

C’est peu dire que nous avons aujourd’hui besoin de médias indépendants solides.

Mais nous avons besoin de temps pour atteindre un équilibre durable, qui passe principalement par l’augmentation continue du nombre d’abonnés. En recapitalisant l’entreprise, par l’apport de nouveaux fonds, vous permettez à Politis de tenir dans la durée, d’investir dans son développement et dans sa communication, et ainsi d’atteindre cet équilibre financier.

C’est peu dire que nous avons aujourd’hui besoin de médias indépendants solides. Il ne s’agit plus seulement de se battre contre la concentration des médias entre les mains de quelques oligarques, mais de lutter contre l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite et son projet fondé sur la peur et la violence, sur l’inégalité, la discrimination, le sexisme, le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme. Dans cette période troublée, aidez-nous à faire de Politis un point d’appui incontournable !

ZOOM : Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Politis

Lors des comités de rédaction où se pensent et se dessinent les prochains numéros de Politis, j’ai à cœur que toutes les équipes soient présentes : de la rédaction à la fabrication en passant par les finances, le marketing, le développement, le web ou la com, tout le monde a son mot à dire. Parce qu’il m’importe que le journal soit construit collectivement. Que tout le monde soit fier de ce que nous avons à verser à l’actualité et à offrir à nos lecteurs et lectrices. Politis, en devenant une coopérative, renforce cet esprit collaboratif et s’ouvre plus encore à des regards critiques, mais constructifs ; tout en partageant nos valeurs et nos ambitions, pour gagner ensemble la bataille culturelle et des idées. Le début de cette campagne est un véritable succès avec plus de 700 nouveaux sociétaires. Soyons plus fortset plus nombreux encore : rejoignez-nous !

ZOOM : Pierre Jequier-Zalc, journaliste éco-social à Politis

Il y a deux ans, j’ai été embauché comme journaliste à Politis. Aujourd’hui, me voilà donc sociétaire fondateur de la Scic Politis. Au début, ça a été un peu obscur. Qu’allait changer cette transformation dans notre travail ? s’est-on demandé dans la rédaction. Et puis on s’est penché dessus. Une coopérative : ça nous parle. Un renforcement de notre indépendance : un impératif. Une gouvernance horizontale : on aime. Encore plus de participations de nos lecteurs et nos lectrices, de nos partenaires, de nos soutiens, à la vie de notre entreprise – pardon, de notre coopérative : c’est décidé, on signe. Nous voilà donc tous et toutes dans ce grand et beau bateau qui, depuis trente-six ans, vogue et, parfois, tangue, sans jamais couler. Pour la première fois depuis sept ans, notre embarcation a redépassé les  10 000 passager·ères. Aujourd’hui, on vous offre la possibilité de prendre la barre. Pour nous emmener encore plus loin.


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Parti pris

L’actualité vous fait parfois enrager ? Nous aussi. Ce parti pris de la rédaction délaisse la neutralité journalistique pour le vitriol. Et parfois pour l’éloge et l’espoir. C’est juste plus rare.

Temps de lecture : 6 minutes
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