En bref : l’ONU se vide pour Netanyahou ; Macron interpellé à Montréal ; pour la libération de Georges Abdallah
L’ONU se vide pour Netanyahou
Devant l’Assemblée générale de l’ONU, le 27 septembre, Benyamin Netanyahou a eu droit à un accueil glacial. Alors qu’il était invité à s’exprimer à la tribune, de nombreux diplomates ont bruyamment quitté la salle, contrairement aux usages de cette organisation. C’est donc devant des bancs très clairsemés que le premier ministre israélien a justifié sa guerre, non sans brandir une carte d’Israël niant totalement les Territoires palestiniens qu’une résolution de cette même Assemblée générale du 19 septembre lui demande de restituer sous 12 mois.
Macron interpellé dans la rue à Montréal
Le président de la République s’est fait interpeller par des militants propalestiniens, dont une femme. « Des dizaines de milliers de personnes se font tuer. J’ai perdu ma fille. […] Vous ne faites pas de votre mieux, vous pouvez faire plus », a témoigné cette courageuse Palestinienne. Si le chef de l’État a essayé de défendre son action, les faits sont têtus. La France n’a toujours pas reconnu l’État palestinien et se fait discrète sur d’éventuelles sanctions contre Israël.
Pour la libération de Georges Abdallah
Des organisations appellent à manifester pour libérer Georges Ibrahim Abdallah, samedi 26 octobre à 14 heures à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), où il est détenu. Âgé de 73 ans, le militant communiste libanais, défenseur de la cause palestinienne, n’a pas quitté sa cellule depuis 1984. Covoiturage prévu depuis plusieurs villes de France.
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