En bref : racisme antitsigane ; la une de la honte du JDD ; l’extrême droite chez Bayard ; séisme électoral en Roumanie…

Racisme antitsigane

Le 23 novembre, des croix gammées et des inscriptions « SS » ont été découvertes sur sept tombes de personnes issues de la communauté tsigane, dans le cimetière de La-Côte-Saint-André (Isère). Quelques mois plus tôt, le 22 mai, 12 tombes avaient déjà été profanées avec les mêmes symboles nazis dans le cimetière de Beaurepaire, dans le même département. Sur Bluesky, le juriste William Acker appelle l’État et les élus locaux à condamner publiquement ces actes.

La une de la honte

Alors que toutes les trois minutes un·e enfant est victime d’agression sexuelle, Le Journal du dimanche a décidé de faire sa une du 24 novembre sur le « danger » de « l’éducation sexuelle à l’école ». Cinq jours après la journée internationale des droits de l’enfant, rien n’arrête la bataille culturelle antiwoke du média de Geoffroy Lejeune.

L’extrême droite chez Bayard

Alban du Rostu, ex-bras droit du milliardaire réactionnaire Pierre-Édouard Stérin, est devenu, le 25 novembre, celui de l’actuel patron de Bayard (La Croix, Le Pelerin…), selon les informations de L’Humanité et de Libération. Rostu dirigeait le Fonds de bien commun, fonds philantropique de Stérin. Il a participé au projet de rachat avorté de Marianne, et se trouve être membre fondateur et administrateur de Périclès, un plan pour mener l’extrême droite au pouvoir.

Séisme électoral en Roumanie

Selon les sondages, il ne devait même pas figurer parmi les trois premiers candidats. Pourtant, Calin Georgescu, candidat prorusse et grand admirateur de Donald Trump, est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle avec 22,95 % des suffrages, devant la candidate de centre droit et ses 19,17 %, et le premier ministre actuel, qui a admis sa défaite avec 19,15 %. Le second tour s’annonce très incertain avec un report de voix possible de celles obtenues par le candidat d’extrême droite, soit 13 % des suffrages. Réponse le 8 décembre pour le second tour.

22,8 %

C’est le pourcentage des enfants en France qui mangent moins de trois repas par jour, d’après une consultation de l’Unicef, dont les résultats ont été publiés le 19 novembre. Soit un enfant sur cinq. L’agence onusienne, qui a interrogé 20 000 enfants de 6 à 18 ans, a annoncé créer un observatoire des droits de l’enfant.