« Des corps et des femmes » : 50 ans après la loi Veil, le hors-série de Politis
52 pages de reportages, d’analyses et d’entretiens, à retrouver en kiosque ou sur notre site Internet.
50 ans. Un demi-siècle. Le 16 janvier 1975, la loi Veil légalisant l’avortement était promulguée. Une avancée historique pour la réappropriation des corps des femmes. Pour autant, les luttes féministes sont bien loin d’être finies. De la contraception à la ménopause, de la sexualité à la maternité, les corps des femmes restent instrumentalisés et brutalisés.
Dans ce numéro spécial, disponible en kiosque, sur notre boutique et sur notre site, la rédaction de Politis s’intéresse aux droits menacés mais aussi aux batailles à mener dans la perspective de nouveaux droits.
En avant-propos, Camille Froidevaux-Metterie, philosophe et chercheuse en sciences politiques, retrace l’histoire des luttes féministes à travers la corporéité. Une analyse plus que nécessaire à l’heure où le droit à l’avortement est remis en cause dans certaines régions du monde et où les violences sexistes et sexuelles se poursuivent.
Première partie : « Luttes d’hier et d’aujourd’hui »
Depuis déjà bien longtemps, les femmes ont été réduites à leur corps. Cette première partie fait un bond dans le temps, du XIXe siècle à nos jours en passant par Gisèle Halimi. Une histoire on ne peut plus peut plus politique, qui est à analyser de manière intersectionnelle, comme l’explique Françoise Vergès dans sa carte blanche.
Deuxième partie : « Nos corps, nos choix »
Si les femmes souhaitent avoir un enfant grâce à une PMA, cela relève souvent du parcours de la combattante. Si les femmes ne souhaitent pas d’enfants et veulent recourir à une stérilisation volontaire, aussi. Pourtant, ces deux recours sont légaux. Les pressions sociales sont constantes, jusqu’à invisibiliser des femmes qui regrettent parfois d’être devenues mères, ou plutôt qui regrettent de ne pas avoir pu faire un choix éclairé. L’occasion, aussi, de vous emmener à Toulouse, où les arrêtés municipaux antiprostitution ont renforcé la précarité des travailleuses du sexe. En Inde, l’histoire de la brigade rouge, une ONG qui accompagne les victimes de violences sexistes et sexuelles, est racontée en images.
Troisième partie : « Corps et santé »
Endométriose, ménopause, etc., la santé des femmes reste souvent un impensé de la recherche scientifique. Pourtant, plus de la moitié de la population mondiale est susceptible d’être confrontée à ces problématiques. Le cancer du sein, lui, gagne du terrain. Certaines se questionnent sur les causes environnementales qui pourraient contribuer à cette hausse inquiétante.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
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