Le conseil de la semaine : (re)lire David Lodge
En quelques mois, le monde littéraire de langue anglo-saxonne a perdu deux de ses grandes plumes, qui auront rempli nombre de soirées de lecture. À peine remis de la disparition de Paul Auster (Léviathan, Moon Palace, 4 3 2 1, Trilogie new yorkaise...) au printemps dernier, il faut désormais se faire à celle de David Lodge, décédé au premier jour de cette année 2025. Né en 1935, ce professeur et théoricien de littérature aura – notamment – dépeint, dès les années 60, le monde universitaire dans un style humoristico-satirique très british, au gré de romans « de campus » délicieux, comme Un tout petit monde, Jeu de société, Changement de décor, Thérapie, La Vie en sourdine, La Chute du British Museum, la plupart édités en poche aujourd’hui (Payot & Rivages)… « Je brode autour de mes propres absurdités » s’amusait-il à dire. Elles nous manqueront.
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