Calais : la justice tranche en faveur des associations d’aide aux exilés

© Maxime Sirvins
C’est un soulagement. À Calais, les autorités ne peuvent plus empêcher les associations de distribuer des repas aux migrants. Le 3 mars, la cour d’appel de Douai a confirmé l’illégalité des arrêtés préfectoraux de 2020. Elle estime qu’ils « portent atteinte à la dignité humaine », protégée par la Constitution. Le préfet du Pas-de-Calais justifiait l’interdiction des distributions d’aide alimentaire par de prétendus « risques sanitaires » et « troubles à l’ordre public ». Il est condamné à verser 4 000 euros aux associations requérantes. Cette décision en appel consacre le droit des associations à poursuivre leur action humanitaire et pourrait faire jurisprudence sur cette question.
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