En bref : l’État épinglé pour les algues vertes ; résidences secondaires gelées à Chamonix ; espoir de paix au Caucase…

Politis  • 17 mars 2025
Partager :
En bref : l’État épinglé pour les algues vertes ; résidences secondaires gelées à Chamonix ; espoir de paix au Caucase…
© Unsplash

Algues vertes : la justice épingle l’État

Saisie en 2022 par l’association Eau & Rivières de Bretagne, la justice administrative a rendu un nouveau jugement reconnaissant les défaillances de l’État dans la politique de lutte contre les algues vertes. Le tribunal donne six mois au préfet de la région Bretagne pour prendre « toutes les mesures nécessaires pour réduire effectivement la pollution des eaux par les nitrates d’origine agricole ». Les services de l’État devront également « réparer le préjudice écologique » dans un délai de dix mois.

Sur le même sujet : « Pour les algues vertes, il n’est pas exagéré de parler de mensonge d’État »

Chamonix : les résidences secondaires gelées

Pour lutter contre le surtourisme, Éric Fournier, maire de Chamonix, interdit la construction de nouvelles résidences secondaires et tout projet hôtelier de grande ampleur. Cette mesure devrait entrer en vigueur dans le prochain Plan local d’urbanisme. Les promoteurs n’auront plus que 10 à 15 % des 12 hectares restant constructibles pour édifier des immeubles neufs, avec 50 % de logement social.

Sur le même sujet : Saint-Malo, ville pionnière de la lutte contre les Airbnb

Caucase : espoir de paix durable

L’Azerbaïdjan et l’Arménie ont annoncé jeudi 13 mars s’être entendus sur les termes d’un « accord de paix ». Cela pourrait mettre fin à des décennies de conflit dans cette région du Caucase. Dans ce texte de compromis, il semblerait que l’Azerbaïdjan, plus riche et mieux armé, demande notamment à sa voisine d’abandonner définitivement la région du Haut-Karabakh. La date de signature de l’accord n’est pas encore connue.

Sur le même sujet : Artsakh, une ode à la liberté et à l’esprit de résistance

À Geodis, une grève victorieuse

Ce sont des bonnes nouvelles dont il faut s’inspirer. Depuis trois semaines, les salariés du site de Gennevilliers de Geodis Calberson, une filiale de la SNCF spécialisée dans la logistique, étaient en grève. Ils ont finalement réussi à faire plier leur direction en obtenant une augmentation salariale comprise entre 100 et 150 euros brut par mois. Initialement, la direction ne leur proposait que 35 euros. Mais le taux exceptionnel de grévistes (plus de 90 % selon la CGT) a eu raison de cette proposition indécente.

Recevez Politis chez vous chaque semaine !
Abonnez-vous
Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don