Le préfet Nuñez couvre les violences contre la presse

© Maxime Sirvins
Ce policier qui court, matraque à la main, s’apprête à violemment frapper le photojournaliste de la rédaction de Politis. Plus tôt dans la manifestation du 22 mars contre le racisme et le fascisme, c’est une autre journaliste de Politis qui a reçu plusieurs coups de matraque dans le dos, cette fois-ci par un CRS. Heureusement protégé par son casque, notre photographe reçoit plusieurs coups à la tête puis sur le reste du corps. Le « PRESS » écrit en gros sur son casque n’a, semble-t-il, pas gêné ce policier d’une compagnie d’intervention, la 12CI.
Dans la même charge, de nombreux autres journalistes ont été marqués par les coups de cette compagnie bien connue pour sa violence. Une vidéo montre le journaliste Clément Lanot se faisant mettre au sol avant de recevoir un coup de matraque sur le casque par un gradé. Mais, heureusement, « le coup n’est pas donné avec une grande vigueur », selon Laurent Nuñez, préfet de police de Paris. Tout va bien alors ?
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