Kanaky/Nouvelle-Calédonie : la fin d’un an d’interdiction de manifester

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Après presque un an d’interdiction quasi continue de manifester en Kanaky/Nouvelle-Calédonie, le tribunal administratif de Nouméa a suspendu le dernier arrêté préfectoral, ce 17 avril. Saisie par la Ligue des droits de l’Homme, la justice a reconnu une atteinte manifeste à la liberté d’expression collective. « En plus d’une atteinte grave à un principe constitutionnel, ce sont les conséquences durablement délétères d’une telle politique, liberticide, que la LDH entend dénoncer. »
Depuis les émeutes de mai 2024, dix-sept arrêtés successifs avaient prolongé cette interdiction. La LDH souligne que « la persistance de troubles sporadiques ne peut justifier l’interdiction de toute manifestation culturelle ou protestataire ». Elle appelle à « un dialogue démocratique […] dans l’esprit de l’accord de Nouméa ».
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