Ubérisation : les livreurs indépendants toujours plus exploités

Le capitalisme exploite. Et l’ubérisation en est l’allégorie. Depuis l’arrivée de ce modèle, concurrent néolibéral du salariat, porté fièrement par Emmanuel Macron, les rapports s’empilent pour montrer la nocivité de ce système pour les travailleurs. Le dernier en date ? Celui de l’Arpe, l’autorité de régulation du secteur, qui dévoile une baisse sans commune mesure des rémunérations des livreurs indépendants, qui représentent, aujourd’hui, plus de 71 000 travailleurs.
En trois ans, et en tenant compte de l’inflation, le taux horaire brut a baissé de 34,2 % chez Uber Eats, de 26,6 % chez Stuart et de 22,7 % chez Deliveroo. Même constat – moins amplifié cependant – chez les chauffeurs de VTC. Des chiffres alarmants qui démontrent l’inefficacité de l’accord collectif signé en 2023, prévoyant un revenu minimal que plusieurs syndicats de livreurs avaient déjà vivement critiqué. Comme quoi, les mots de Marx n’ont pas vieilli : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes. »
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