Les Scop-ti lancent une campagne de « sociofinancement »
Les ex-salariés de Fralib espèrent récolter 700 000 euros de financement participatif.
En manque de trésorerie, la Société coopérative ouvrière provençale de thés et infusions (Scop-Ti) lancée en 2014 par les salariés de l’ex-Fralib, à Gémenos (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, a lancé lundi une campagne de financement participatif et espère récolter 700 000 euros.
« Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, nous manquons d’environ 700 000 euros pour nous développer et ainsi pérenniser notre modèle économique », a expliqué Olivier Leberquier, ancien délégué syndical CGT des Fralib, aujourd’hui directeur général délégué de la Scop.Ti, à l’AFP.
« Bien que nos carnets de commandes soient remplis, il y a un risque que nous ne puissions les honorer, faute de fonds. Car il faut que nous puissions acheter les matières premières, les emballages…et tout cela ne peut se faire sans trésorerie », a-t-il ajouté.
En mai 2014, après avoir fait annuler en justice plusieurs plans de sauvegarde de l’emploi (PSE), les ex-Fralib avaient réussi à arracher à Unilever un accord de fin de conflit d’une ampleur inédite, prévoyant notamment la cession des machine et 2,8 millions d’euros pour monter leur coopérative, en plus des indemnités de licenciement.
Depuis, ils ont lancé les marques 1336, en référence au nombre de jours de lutte contre Unilever, et Bio SCOPTI, une nouvelle marque de tisanes destinées aux magasins bio.
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L’entreprise a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de 1,86 million d’euros et compte actuellement 41 salariés en CDI. La coopérative espère pouvoir intégrer dans l’année encore quatre salariés de l’ex-Fralib.
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